Nocivité de la mort
Chers contemporains, car je suppose que nous sommes contemporains, nous devrions regretter amèrement que le zèle des membres de l’association GAïA, les défenseurs des droits de l’homme des animaux, se limite à condamner l’usage rituel du foie gras et du gigot d’agneau au cours des fêtes religieuses. Malheureusement, faut-il que les membres de cette association soient aveugles, la cruauté de nos semblables à l’égard de la gent quadrupède et/ou mammifère atteint des proportions inimaginables que je souhaite porter à la connaissance de de tous.
Oui chers contemporains, à l’heure même où j’écris en tremblant ces quelques lignes, sévissent en toute impunité des avaleurs de couleuvres (vivantes), des noyeurs de poissons et des mangeurs de vache enragée. Les cloueurs de becs agissent en plein jour. On me rapporte qu’il y a peu, un individu dont je révèlerai bientôt le nom a vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué et que certains ont d’autres chats à fouetter. Mais il y a plus grave, j'apprends que des pervers antiphysiques se livrent à leur commerce coupable avec des mouches dont l'arrangement des organes souffre considérablmement de ces pratiques. Et la place me manque pour évoquer ici le scandale de la traite des vaches.
Si le tableau de ces cruautés infligées aux animaux ne suffit pas à soulever votre indignation, laissez-moi conclure en citant GAÏA, qui nous déclare que les abattages rituels (des moutons) mettent en péril la santé animale. Je crains même que ces malheureux animaux risquent de mourir des suites de leur décès.
J'ai bien bien l'honneur de vous saluer.